Tu es apparu pendant la saison hivernale. Un mois de janvier glaçant. Le temps n’était pas bon, au propre comme au figuré. Tout s’accélérait dans ce corps paralysé. Tu n’étais pas en avance dans ce que tu voulais être. Voilà comment je te voyais. Tu as décidé de plonger dans ce grand froid avec la chaleur d’y arriver. Sortir dans le noir, sortir du noir, oublier le noir. Toutes les couleurs sont devenues une évidence. Le blanc de la paix, le rouge de la passion, le jaune de la lumière. Ainsi, tu as décidé de te servir de tes yeux bleus pour tracer ton chemin. Ils t’auront aidé ces yeux. Non seulement à draguer mais aussi à mieux contempler. Puis, tu as commencé à te sentir mieux lorsque tu écrivais, tu as rapidement trouvé l’exutoire de ce que tu craignais. La solitude, le manque et l’ivresse. Les craintes s’évaporaient lorsque tu laissais place à tes libertés. Aimer et penser, ressentir et sourire.

« Tout a commencé lorsque je l’ai entendue, ressentie et détestée. Mais tout est devenu plus beau, lorsque j’ai appris à l’aimer. »